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dilemne soldatesque – gamme eLpy

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Article trié par: reyvax on 30 janvier 2019

Description de l’objet:

façon le bon coin – hauteur = 60,5 cm ; largeur = 50 cm ; épaisseur = 2,5 cm

façon le père yves : c’est entendu, ce n’est pas forcément bien gai. mais c’est la vie, ça, mes agneaux. les pensées ne sont pas tous les jours lumineuses, et ma foi c’est souvent ce qui les rend belles après coup…

regardez dans le domaine de la chanson : les feuilles mortes de Jacques Prévert, c’est quand même plus beau que les sardines de Patrick Sébastien !

initialement, c’est à cause de son cadre en bois travaillé que j’avais gardé cette photo sous verre.

évidemment, comme j’avais publié l’annonce sans prendre les mesures du cadre, ça ne risquait pas de partir…

vous me direz qu’il suffisait d’ajouter les mesures.

ben oui, mais ça, ça aurait été simple, et les méandres de ma pensée folâtrent souvent par des chemins détournés.

surtout depuis qu’eLpy se promène à l’atelier.

et justement comme j’allais prendre les mesures, notre attention (à eLpy et à moi, suivez un peu, ventrebleu !) a été attirée par le contraste entre la fière allure de ce soldat en uniforme, et la tristesse de son regard perdu dans le vide…

aujourd’hui, ça ne choque plus grand monde, puisque la loi préconise ce type d’attitude (en moins bien habillé cependant) pour les photos d’identité.

mais à l’époque, quand même, lorsqu’on osait se donner les moyens d’aller chez le photographe pour se faire « tirer le portrait » (oups, une petite parenthèse en passant pour constater que le portrait est tiré par le photographe, alors qu’il était croqué par le peintre) c’était fête au village, rien à voir avec une cabine de photomaton.

bon, remarquez, mes gamins, ils ont passé de très bons moments dans les photomatons, à se prendre en photo en train de faire des grimaces. c’est à une tel point que je ne sais plus depuis combien d’années je n’ai pas eu une photo d’eux où ils aient l’air normaux… heureusement qu’il reste encore les photos scolaires pour les plus jeunes, mais ça ne durera pas éternellement (enfin, j’espère, parce que rester élève à 30 ans au lycée, ça devient un tantinet inquiétant…)

donc, pour en revenir à notre soldat inconnu de nous, ce contraste a inspiré cette formule lapidaire à eLpy : « ici, on s’ennuie… à mourir. »

que je précise quand même que le ici, ce n’est pas à l’atelier du père yves, j’en entends déjà qui commençaient à glousser !

non, l’idée, c’était comme si ce jeune homme avait écrit une lettre à sa mère pour lui exprimer son trouble…