je ne me prends ni pour Marcel Aymé ni pour Guy Béart. j’ai juste eu envie d’écrire une suite à leur chanson poéme, un peu comme les exercices de rédaction qu’on avait à l’école pour « imaginer la suite »
S’cuse moi Marcel mais j’l’ai r’trouvée
la Chabraque que t’avais aimée
et que Guy chante avec ses tripes
alors permets que j’ouvr’ ma lippe…
C’était une brune fine aux yeux noirs
qu’a débarqué dans mon espoir
j’savais rien d’elle ou bien si peu
le mystère ça rend amoureux
on a vécu des moments fous
jusqu’à c’que débarque le chien loup…
qui fit qu’un corps s’donnant à moi
s’est transformé en boude boit froid…
Ma Chabraque, ma Chabraque,
t’as marqué mon coeur, j’suis patraque
Ma Chabraque, ma Chabraque,
dis il sortait d’où, ton chien loup ?
Est-ce que t’iras de ville en ville
en poursuivant ta traque tranquille ?
est-ce que tes beaux yeux ténébreux
ont encore soif de malheureux ?
la seule chose que je sache ma foi
c’est que tu agis malgré toi…
Est-il mort, vivant, dur, doux,
ou bien en ton âme le chien loup ?
Ma Chabraque, ma Chabraque,
t’as marqué mon coeur, j’suis patraque
Ma Chabraque, ma Chabraque,
dis il sortait d’où, ton chien loup ?
Si j’avais su qu’y en avait un
j’aurais au moins fait gaffe au chien !
mais t’as rien dit et t’as souri
bonne pomme, je m’fis pas trop d’soucis…
maintenant je sais qu’avec un masque,
on peut paraître mais être Chabraque…
Allez, bonne route et dis toi bien
que j’tai menti vraiment sur rien !
Ma Chabraque, ma Chabraque,
t’as marqué mon coeur, j’suis patraque
Ma Chabraque, ma Chabraque,
dis il sortait d’où, ton chien loup ?
Mulhouse, mars 1995